La généalogie des Klein et des Hauser
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Jean-Jacques Klein
La généalogie des Klein et des Hauser
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Brunehaut (547-613), princesse wisigothe, reine des francs liée à Metz (en cours)

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Brunehaut (547-613), princesse wisigothe, reine des francs liée à Metz (en cours) Empty Brunehaut (547-613), princesse wisigothe, reine des francs liée à Metz (en cours)

Message par Jean-Jacques Klein Mer 14 Juil - 0:08

De Clovis à Childebert II
Brunehaut (547-613), princesse wisigothe,
reine des francs et d'Austrasie
Metz, siège de son royaume

Clovis et ses fils

Prologue
Cette période des rois mérovingiens est très importante et complexe, elle est le fondement de la France d'aujourd'hui, une Europe morcelée, une Gaule qui ne l'est pas moins, une influence catholique qui s'avère de plus en plus importante et dont l'appui et le soutien deviennent incontournables.
Les invasions barbares sont encore présentes, les francs en faisaient partie, les peuples germaniques et nordiques se sont répandus dans toute l'Europe, on trouve présent en Gaule et dans sa périphérie en dehors des francs les burgondes, les wisigoths, les ostrogoths, les alamans, peuple de Thuringe et autres peuples germaniques.
Clovis roi des francs va s'atteler toute sa vie durant à unifier son royaume, il sera le premier roi baptisé, mais la Gaule sera divisé à sa mort entre tous ses enfants, ces derniers se déchireront entre eux pour une question de pouvoir et de territoires mais ils s'uniront tout de même si l'un des frères est menacé par une puissance extérieure selon les lois saliques, et ce sera finalement le dernier des fils de Clovis Clotaire qui y parviendra tout simplement avec la disparition du reste de la fratrie.
Il est important de rappeler tout cela, d'étudier en bref l'histoire de Clovis et des ces fils avant d'aborder le sujet sur Brunehaut, une reine importante qui a marqué l'histoire de notre région la Lotharingie et de notre ville Metz qu'elle avait choisie comme capitale et lieu de refuge et de résidence.

Clovis, roi des francs
Clovis meurt à Paris en 511 à l'âge de 45 ans, il est le roi des francs saliens puis de tous les francs durant les 30 ans avant sa mort.
Il devient en effet roi à 15 ans, le roi étant à l'époque des peuples barbares au service de Rome tout simplement le chef de la tribu.
Fils de Childéric 1er, roi des francs saliens de Tournai dans l'actuelle Belgique, ill n'aura d'autre obsession que d'agrandir son royaume, pour cela, il fera assassiner beaucoup de concurrents potentiels, tous les chefs saliens et rhénans, les plus importants de ses amis sans oublier certains membres de sa famille, le but étant la création d'un royaume unifié qu'il destine à ses quatre fils, lesquels se chargeront d'ailleurs de le morceler peu de temps après sa mort.
La première épouse de Clovis Evochilde était une princesse franque rhénane, un mariage sur fond d'alliance avec laquelle il eut un fils Thierry 1°.
Sa seconde épouse, Clotilde était une princesse burgonde, d'origine baltique, les trois fils qu'elle eut avec Clovis, Clodomir, Childebert 1er et Clotaire 1er la mirent au rang de Reine de premier rang, c'est elle qui est à l'origine du baptême de son époux, premier roi à devenir chrétien, il eut également un fils mort né Ingomer, et une fille Clotilde.
Pour la petite histoire que personne ne peut ignorer, le nom Clovis provient de Hlodovic en passant par Clodovic pour être latinisé en Clovis, puis Clouis et finalement trouver sa forme définitive en français de Louis, prénom de dix sept rois de France.

Clovis et Clotilde, détail de l’esquisse pour le décor de la coupole de l’église Sainte-Geneviève.
(Archives de France, domaine public)
Brunehaut (547-613), princesse wisigothe, reine des francs liée à Metz (en cours) Clovis10

511, le partage du royaume franc
La tradition germanique veut qu'un royaume soit partagé entre tous les fils du roi à sa mort.
Tout naturellement, on procéda à un partage en 4 territoires ayant chacun sa capitale.
- le premier et le plus vaste soit à peu près une moitié de la Gaule franque pour Thierry l'ainé, compagnon d'armes de son père opta pour Reims,
- le second Clodomir choisit Orléans,
- le troisième à Childebert prit Paris,
- le quatrième Clotaire fit le choix de Soissons, c'est celui qui nous intéresse ici, il est le père de Sigisbert 1er, époux de Brunehaut.
La répartition est inégale mais elle est conforme à la coutume germanique que j'explique un peu plus loin. 
Pour Thierry, on ne sait pas si ce fut effectivement Reims, car il y a une incertitude quant à ce choix qui était sans doute Metz mais peut être aussi Trêves qui était une de ses villes romaines favorite.
Cette répartition patrimoniale n'a eu pour effet selon les lois saliques que de favoriser les guerres entre héritiers ce que l'on verra plus tard.
Pour autant, cela implique aussi une solidarité entre royaumes en cas de guerre contre une puissance étrangère, ce qui se produisit avec les burgondes dont le roi Sigismond fut tué avec toute sa famille en 523 grâce à une union entre les quatre fils de Clovis.

Partage de la gaule à la mort de Clovis.
(Paul Vidal de la Blache, domaine public)
Brunehaut (547-613), princesse wisigothe, reine des francs liée à Metz (en cours) Map_ga10

Clotilde partageant le royaume de France entre ses quatre fils)
(Auteur inconnu / domaine public /Bibliothèque municipale de Toulouse)
Brunehaut (547-613), princesse wisigothe, reine des francs liée à Metz (en cours) 800px-21

Les 4 fils de Clovis
Il n'est pas question de retracer ici la vie complète des quatre fils de Clovis mais simplement de situer le contexte de l'époque.

Rappel sur les mariages et successions chez les nobles francs
Dans la société franque, le père est un chef de famille qui a un pouvoir absolu sur ses femmes, enfants et naturellement ses esclaves, il peut accepter ou refuser tout mariage des membres de sa famille.
L'éducation sentimentale et sexuelle des jeunes nobles francs se fait essentiellement auprès des esclaves ou des filles de leurs proches, ces unions aboutissent souvent à des mariages avec des épouses qualifiées de second rang, ces unions sont conclues de façon privée entre les deux époux.
Pour tous les jeunes francs arrivés à l'âge de créer sa propre famille, c'est là aussi le chef de famille qui peut exercer son autorité pour choisir des épouses prestigieuses qui elles seront classées de premier rang.
Ces mariages ont un but diplomatique, l'objectif est toujours un rapprochement avec les grandes familles, ils sont célébrés en public au grand dam des instances chrétiennes pour qui seul la monogamie reste la règle, les épouses de second rang sont traitées par la chrétienté de concubines ou de maitresses qui ont une crainte pour les nombreux enfants illégitimes.
Mais ce dernier argument ne tient pas dans la mesure les enfants légitimes ou pas sont tous égaux en matière de succession sont vais contraire du père qui est en droit d'écarter tout enfant de son choix.

1/ Thierry (485/490-534), roi des francs de Metz, 3°roi des francs d'Orléans
Il hérite du Nord-Est et de l'Auvergne.
On connait peu de chose de sa mère, on suppose que c'était une princesse franque rhénane, sans doute une union de raison entre deux peuples comme gage de paix, elle est une épouse de second rang contrairement à Clotilde, la seconde femme de Clovis.
Je cite l'origine de son épouse car cela explique en partie le choix fait après le décès de Clovis d'une région où figure en particulier la ville de Cologne très importante à l'époque.
Thierry aurait du être nommé roi de France mais le statut de sa mère de second rang l'en a empêché.
Pour autant, la coutume germanique de l'époque accordait une égalité parfaite entre tous les enfants des différentes épouse d'un roi en matière de succession, un caractère égalitaire des lots en fonction du "droit de la mère" était appliqué.
La coutume était d'attribuer aux différentes reines la même portion de territoire pour leurs fils, et donc en appliquant la règle de la "balance égale", Clovis ayant eu deux épouses, chacun d'elles eut droit à une moitié du royaume, ce qui explique l'inégalité de la répartition, une moitié pour Thierry et l'autre pour ses trois frères.
Son royaume était très vaste, composé de deux ensembles séparés, d'un côté cet immense territoire de Moselle et Rhénanie avec comme grandes villes Troyes, Reims, Metz, Cologne, Trêves et Mayence qui deviendra l'Austrasie, et de l'autre l'Aquitaine qui couvre le Massif Central avec comme villes principales, Limoges, Rodez, Albi et Cahors.
D'après les anecdotes rapportées par Grégoire de Tours, Thierry était un vrai chef mérovingien, froid, brutal et cynique, il tenta de faire assassiner son frère Clotaire pourtant son allié lors d'une guerre contre les thuringiens, nia en bloc en être le commanditaire, lui fit offrir un somptueux plateau en argent pour lui prouver son innocence, mais envoya son fils par la suite pour récupérer ce présent et se le faire offrir en retour.
Sa vie est faite de combats, de guerres comme par exemple contre les envahisseurs danois, de trahisons et autres alliances et désalliances, Metz semble être sa capitale, il meure à 50 ans en laissant deux enfants, Thibert 1° (ou Théodebert) et une fille Théodechilde.

Thierry 1er                                                       Bataille entre francs et danois en 515
(Jean Dassier, médailleur)                             (Jean Fouquet / domaine public)

Brunehaut (547-613), princesse wisigothe, reine des francs liée à Metz (en cours) Portra11Brunehaut (547-613), princesse wisigothe, reine des francs liée à Metz (en cours) Batail10

2/ Clodomir (v 495-524) 2°roi des francs d'Orléans
Il hérite du bloc situé sur la Loire qui comprend ,Tours, Poitiers, Orléans Bourges et Sens, villes d'histoire, importantes mais surtout un royaume non morcelé.
Son frère ainé Ingomer, né un an avant lui de la même mère Clotilde meurt à la naissance, ayant été baptisé, Clovis en fit le reproche à sa femme, pour lui c'est le baptême qui était la cause du décès de l'enfant.
Dans les sociétés germanique, les sociétés sont matriarcales, les femmes sont donc habituées à commander, souvent de génération en génération d'ailleurs, Clotilde n'a donc pas attendu l'autorisation de son époux pour faire baptiser Clodomir dans la même robe de baptême que son frère défunt.
Par le hasard du destin, Clodomir tomba gravement malade, là aussi Clovis en fit le reproche à son épouse, le destin de la France aurait pu en être changé si Clovis ne s'était pas converti plus tard, mais l'enfant guérit, ce qui donna raison à la mère.
Clodomir passa également son règne à guerroyer en particulier contre les burgondes, ce n'est pas une nouveauté, mais fut tué à la bataille de Vézéronce dans l'Isère laissant trois fils encore très jeunes, Théodebald, Gunthar et Clodoald, les deux premiers connaitront une fin assez cruelle, le dernier s'échappant de justesse.

Triste sort de ses trois enfants
Théodebald (Thibaut), Gunthar (Gonthier) et Clodoald furent recueillis par leur grand-mère Clotilde, sa veuve épousa Clotaire ce dernier pensant sans doute récupérer le territoire de Clodomir, mais la loi salique ne le prévoyait pas, comme avec Clovis, le royaume devait être réparti entre les trois fils, ces derniers devenaient donc gênant pour acquérir ce morceau de Gaule franque.
Childebert et Clotaire craignaient par dessous tout que leur mère Clotilde ne mettent ces enfants sur le trône, ils décidèrent donc tous simplement d'assassiner leurs trois neveux, ils laissèrent à Clotilde le choix soit de leur laisser couper les cheveux, signe de la royauté ce qui signifiait qu'ils perdaient leurs droites, soit carrément de les éliminer, Clotilde répondit qu'elle préférait les voir morts que privés de trône, les deux oncles tuèrent donc les des enfants, et c'est Clotaire qui s'en chargea, Childebert n'ayant pas eu le courage de le faire, Thibaut avait dix ans et Gonthier 7 ans.
Je pense que même si Clotilde avait opté pour la coupe de cheveux, ils auraient été assassinés quand même car les cheveux repoussent.
Quant au dernier Clodoald, il réussit à s'enfuir, devint abbé de Nogent, pris le nom de Saint-Cloud, il préféra la vie au trône.

Assassinat de Thibault et Gonthaire
(Auteur inconnu - domaine public)
Brunehaut (547-613), princesse wisigothe, reine des francs liée à Metz (en cours) 220px-14
Manuscrit du XVème siècle. 
Chroniques de France, 
bibliothèque nationale, Paris

Clodomir supervise l'execution de Sigismond
(Auteur inconnu - domaine public)
 Brunehaut (547-613), princesse wisigothe, reine des francs liée à Metz (en cours) Clodom10
Clodomir supervise l'exécution de Sigismond, roi de Burgondie. 
Grandes Chroniques de France. Valenciennes, 
bibliothèque municipale, Manuscrit 637

3/ Childebert 1er (511-558) roi des francs de Paris, roi des francs d'Orléans, co-roi de Burgondie
Il hérite de Paris, de la Normandie, du Maine et du Bordelais, donc des villes de Paris, Rouen, Rennes Quimper le Mans et Vannes.
Avec ses deux frères Clotaire et Clodomir, tous les trois enfants de la même mère, ils participent à la guerre contre les burgondes puis quelques années plus tard contre les wisigoths de la péninsule ibérique pour venir en aide à sa soeur Clotilde maltraitée pour l'usage de sa croyance catholique, elle est mariée à Amalaric, roi des wisigoths, ce dernier est tué, mais Clotilde meurt lors du voyage retour en Gaule.
Fait important le concernant, il ne laisse aucun descendant, à sa mort il reste Clotaire le dernier de la fratrie, dernier roi restant, ce dernier réunifiera le royaume comme au temps de son père Clovis 1er

Childebert consacre une basilique
(Auteur inconnu - Musée condé de Chantilly)
Brunehaut (547-613), princesse wisigothe, reine des francs liée à Metz (en cours) Childe10

4/ Clotaire (498-561) roi des francs, roi des francs de Soissons, co-roi de Burgondie, roi des francs d'Orléans, roi des francs de Metz
La part de Clotaire se décompose en deux parties bien distinctes, au Nord la Gaule belgique, patrie des francs saliens avec comme cités Tongres, Tournai, Arras, Saint-Quentin, et surtout Orléans dont il fait sa capitale, au sud ouest la Gaule aquitaine qui comprend les diocèses de Périgueux, Bordeaux et Agen.
Le 23 Décembre 558, il perd son dernier frère Childebert de maladie, ce dernier étant sans héritier, il devient roi de France et le royaume des francs s'en trouvera automatiquement réunifié comme au temps de son père.
Clotaire est un véritable mérovingien, brutal, son règne est jalonné de guerres, de massacres et sa famille n'échappe pas à sa soif de pouvoir, il exécutera de sa propre main ses petits neveux de sept et dix ans pour éviter qu'ils ne règnent sur le territoire de leur père Clodomir une fois en âge de le faire, de même il exécutera son propre fils Schramn et toute sa famille de façon atroce.
Il est le plus cruel et le plus brutal des fils de Clovis, il change de femme fréquemment, n'hésitant pas à épouser celles de ses frères défunts ce qui lui assume la légitimité de leurs territoires, oblige une noble otage au mariage, fait tuer et participe directement à l’assassinat de deux de ces neveux, fait brûler un de ses fils avec toute sa famille, mais il parviendra une fois tous ses frères et neveux morts à réunifier tout le royaume franc.  

Clotaire Ier, ses femmes et ses compagnes connues
Ingonde est la première épouse de Clotaire, mariage vers 517, elle lui donnera six enfants dont trois deviendront des rois francs.
Arégonde, la soeur cadette d'Ingonde était à la recherche d'un époux connu et convenable, Ingonde eut la très mauvaise idée de la présenter au roi qui la trouva à son gout et l'épousera, Ingonde s'en trouvera alors reléguée au second plan.
Clotaire eut un fils avec Arégonde, Chilpéric qui devint roi de Neustrie (région parisienne actuelle).
Chunsène, ce que l'on retient d'elle est qu'elle donna un fils à Clotaire prénommé Schramne qui se révolta contre son père, il dut se réfugier en Bretagne où son père le traqua, le fit torturer pour ensuite l'enfermer avec sa femme et ses deux filles dans une ferme qu'ul fit ensuite incendier, on retrouve là la brutalité extrême de Clotaire.
Gondioque fut mariée jeune à Clodomir le frère de Clotaire avec lequel elle eut trois enfants, Théobald, Cloud et Gonthier.
Clotaire ayant donc épousé Gondioque assassina de ses propres mains avec son autre frère Childebert les deux enfants Théobald et Gonthier ces derniers étant les héritiers du royaume des francs, seul Cloud réussit à s'échapper, entra dans les ordres et fut par la suite plus connu sous le nom de Saint Cloud
Radegonde était une princesse germanique, quand Clotaire envahit la Thuringe, il fit assassiner une partie de sa famille, la fit enlever pour la cloitrer en Picardie avant de l'épouser.
Mais Radegonde était très loin d'être consentante, elle prit la fuite, fut rattrapée par Clotaire qui l'obligea à l'épouser à Soissons, elle n'accepta jamais cette union, catholique pratiquante et convaincue, elle passait ses nuits et ses journées à prier, à donner tout ce qu'elle pouvait aux pauvres.
Clotaire fit assassiner son jeune frère, lorsqu'elle l'apprit, elle quitta définitivement ce mari tellement brutal et finit religieuse.
Après de maintes tentatives pour la ramener auprès de lui, Clotaire finira par céder et ira jusqu'à faire construire pour elle un cloitre de religieuses à Poitiers.
Pour autant, Radegonde profitera quand même de sa situation de reine et de fille de roi pour communiquer directement avec l'empereur de Constantinople.
Elle fera tout jusqu'à sa mort pour obtenir des rois francs la fin des guerres fratricides.
Waldetrude était la fille du roi des lombards et de la reine Ostrogothe, elle fut l'épouse de Théobald roi d'Austrasie, à la mort de ce dernier, Clotaire décida de s'emparer du royaume d'Austrasie et prit donc Waldetrude comme épouse pour lé répudier un an plus tard.

Les noces de Radegonde
(Auteur inconnu - domaine public, bibliothèque municipale de Poitiers)
Brunehaut (547-613), princesse wisigothe, reine des francs liée à Metz (en cours) 340px-10
Radegonde en prière, prosternée à côté du lit conjugal.
Scènes de la vie de sainte Radegonde.
Vie de sainte Radegonde, XIème siècle,
bibliothèque municipale de Poitiers.

561, mort de Clotaire Ier et partage de son royaume la Gaule franque entre quatre de ses 7 fils.
Sigebert 1er hérite de la région la plus dangereuse en raison de la proximité des barbares principalement les Avars semblables aux célèbres huns à savoir une grande région Nord Est avec la Champagne, les vallées du Rhin et la Meuse sans oublier une partie de la rive droite du Rhin, très grand territoire qui prendra le nom de Austrasie.
(voir plus loin, partie consacrée à Brunehaut)
Caribert hérite de la région de Paris, mais également de Tours, Limoges Rouen et Toulouse.
D'un tempérament peu belliqueux, il mourra jeune sans héritier mâle, son royaume sera partagé entre ses trois frères contre lesquels il ne leva aucune guerre c'est à souligner, une exception tout de même pour Paris qui sera gouvernée simultanément par la fratrie restante.
Gontran hérite de la Burgondie et prend Orléans comme capitale.
Il n'aura de cesse durant son règne que de tenter de débarrasser la Gaule des barbares comme les Goths et les Lombards, mais il n'y réussira pas vraiment.
Il essayera de ramener la paix entre ses deux frères Chilpéric et Sigebert suite à l'assassinat de Galswinthe, à la mort de ses derniers, il protègera tour à tour ses neveux, l'un fils de Chilperic et l'autre de Sigebert, il ne laissera lui non plus aucun héritier aptes à lui succéder, ces derniers étant morts de maladie.
Chilpéric Ier, certainement fils illégitime prendra Soissons comme capitale, il épousera Galswinthe le soeur de Brunehault qu'il fera étrangler pour épouser Frédégonde, il s'en suivra une guerre sans merci entre les deux frères et une haine féroce et durable entre les deux belles-soeurs.
Ayant perdu la Neustrie, le meurtre de Sigebert orchestré par Frédégonde lui permettra de la recouvrer.
Il avait déja tenté dès la disparition de son père de gruger ses deux frères en s'emparant de la fortune et des biens du défunt il a tenté de s'installer à Paris mais il échoua et en fut chassé.
Ayant retrouvé son royaume, il dut lutter contre ses propres fils et fut assassiné sans doute sur ordre de Frédégonde.
Ce roi était connu pour être assez faible, aux ordres de Frédégonde dont on reparlera plus tard, il semblait avoir une attirance pour la culture et les arts.
Clotaire II, son fils et celui de Frédégonde fut celui qui mettra la main sur l'Austrasie et fera exécuter Brunehaut d'une manière assez atroce.

Brunehaut, reine d'Austrasie,
mère, grand-mère et arrière grand-mère de roi

Court résumé de la vie de Brunehaut (ou Brunehilde)
Cette reine a été longtemps étudiée, ce qu'il nous reste d'elle surtout aujourd'hui pour ceux qui aiment l'histoire c'est sa fin tragique, une femme à la soixantaine bien entamée, attachée au dos d'un cheval par les pieds, elle a été littéralement disloquée par la course de l'animal, ses coups de sabots et donc les chocs sur le sol, sa fin est atroce mais réservée aux plus grands seigneur sdu royaume, bel hommage mais elle s'en serait sans doute passé.
La haine réciproque entre elle et sa belle-sœur Frédégonde aura eu raison de notre reine messine, son neveu Clotaire II roi de Neustrie et donc fils de Frédégonde sera celui qui la fera exécuter.
Brunehaut sera trahie par des seigneurs francs qui se sont vengés des sanctions qu'elle leur avait infligées, bien trop heureux de se débarrasser d'elle, il la livreront au roi de Neustrie pour la fin que l'on connait.
Brunehaut était la fille de Athanagild, roi des Wisigoths, elle épousera en grandes pompes le roi d'Austrasie Sigebert, fils de Clotaire.
Elle lui succèdera après avoir assuré la régence pour ses deux fils bien trop jeunes pour régner et sera sans conteste la plus grande et la plus prestigieuse de toutes les épouses royales.
Chaste et vertueuse, elle donnera des enfants à Sigebert ce qui était pratiquement une obligation dans le monde de la royauté franque ce qui assoira encore plus sa notoriété.
Chilpéric roi de Neustrie et frère de Sigebert épousera Galswinthe soeur ainée de Brunehaut, malheureusement Galswinthe tardera trop à donner un fils à Chilpéric et selon les coutumes de l'époque, il reprendra une de ses anciennes épouses Frédégonde et à la mort du père de Galswinthe le roi de Tolède, Chilperic se débarrassera de cette épouse inutile en la faisant égorger sachant qu'il ne craindrait plus rien de son beau-père.
Brunehaut demande justice au travers de son époux Sigebert et là commence une guerre sans fin entre Sigebert et Chipéric et donc entre Brunehaut et Frédégonde.
C'est là que Brunehaut montrera sa puissance et sa détermination, amplifiée après la mort de sont mari Sigebert.
Il lui faudra lutter également contre le fait que l'on est dans un monde d'hommes, mais elle saura tirer des ficelles de tous les côtés aussi bien de son autre beau-frère Gontran que des seigneurs et dirigeants italiens ou encore anglo-saxons.
Elle est une diplomate exceptionnelle sachant jouer également avec tout le monde religieux.
On se rend bien compte que par tous ces faits, elle s'est faite énormément d'ennemis ce qui lui sera fatal, dangereuse vivante, on connait le sort qui lui sera réservé.

Origine et mariage
Elle est la fille du roi Wisigoth d'Espagne Athanagilde et a une Soeur ainée Galswinthe, reine de Neustrie par son mariage avec Chilpéric.
On dit de Brunehaut que c'est une jolie femme, un beau visage, de belles manières, elle est chaste et très vertueuse.
Son père accepte de donner sa main à Sigebert roi des francs d'Austrasie pour s'assurer une alliance comme c'était souvent le motif des mariages royaux à cette époque là.
Le mariage est célébré au printemps 566 à Metz, on sait que ce mariage fut somptueux, le père de la mariée apporta de nombreux cadeaux et de beaux trésors, cela changeait des alliances des frères de Sigebert qui étaient de bien moindre facture, poussée par son mari et le clergé, Brunehaut se convertira au catholicisme.
Le roi Chilpéric montra une sorte de jalousie à l'encontre de son frère Sigebert et promis de répudier toute ancienne épouse de rang inférieur s'il pouvait épouser une reine digne de son rang,
Le roi Athanagilde consentit à lui donner la soeur ainée de Brunehaut comme épouse mais comme expliqué plus loin cela finit très mal pour cette dernière et entraina une guerre sans limite entre les deux frères.
Athanagilde
(Auteur ZARZA, Batanero - domaine public, source : ZARZA, Batanero)
Brunehaut (547-613), princesse wisigothe, reine des francs liée à Metz (en cours) 507px-10

Sigebert, roi d'Austrasie, époux de Brunehaut
Les Avars font des incursions de plus en plus fréquentes en Thuringe ce qui oblige Sigebert 1er à transférer sa capitale de Reims à Metz afin d'être au plus près pour contrer ces tentatives barbares, il réussira à les repousser de l'autre côté du Rhin, son frère Chilpéric 1er profitant de la situation et du dépaysement forcé de Sigebert tentera de s'emparer de Reims et de quelques autres villes d'Austrasie mais le roi de Metz se lancera dans une série de contre attaques et réussira à récupérer son bien.
Un an après leur mariage Chilpéric 1er ,roi de Neustre et frère de Sigebert 1er fait assassiner son épouse et soeur de Brunehaut Galswinthe, certainement poussé par son ancienne femme frédégonde qu'il épousera par la suite.
Le désir de vengeance de Brunehaut entrainera les deux frères dans une guerre sans merci entre Neustrie et Austrasie et qui perdurera après la mort de Frédégonde, le troisième frère Gontran roi de Bourgogne tentera par la suite une médiation consistant à offrir cing villes de la région d'Aquitaine à Sigebert ce que ce dernier acceptera mais qui ne signera pas pour autant une paix réelle dans la fratrie.
Les Avars toujours en quête de victoires et de nouvelles terres refont parler d'eux en Thuringe, l'issue cette fois ci sera moins favorable pour Sigebert, il sera fait prisonnier mais relâché en échange de présents, s'en suivra un traité entre les deux ennemis d'hier.
Toujours en cette même année 567, le quatrième membre de la fratrie Caribert 1er meure et Sigebert récupère une partie de l'Aquitaine.
Un conflit éclate immédiatement entre Sigebert de Gontran, le premier voulant récupérer Arles, finalement Gontran lui cèdera Avignon et la paix fut signée.
Mais comme toujours, le troisième larron à savoir Chilpéric s'empara de villes appartenant à Sigebert, mais cette fois ci, il aura face à lui ses deux autres frères Sigebert et Gontran et il devra faire marche arrière.
Toutes ces guerres fratricides ne cesseront pas réellement, chacun tentant toujours de récupérer les villes de l'un de ses frères.
Six ans plus tard en 573, Thibert, fils ainé de Chilpéric ravage les terres de Sigebert toujours avec comme motif l'affaire de l'assassinat de Galswinthe, La partie de l'Aquitaine appartenant à Sigebert, Tours, Poitiers, Limoges et Cahors sont les cibles de cette campagne meurtrière.
L'année suivante, Sigebert répond à ces attaques en s'associant avec les barbares d'outre-Rhin avec lesquels il a une alliance, il est obligé de mettre en garde son frère Gontran qui s'était allié à Chilpéric, ce dernier est poursuivi jusqu'à Albuve où la paix est conclue avec pour condition que soient rendues les terres appropriées par Thibert.
Mais les barbares alliés de Sigebert pillent les environs de Paris, le roi d'Australie est obligé d'intervenir mais le mal est fait, comme on peut s'en douter, Chilpéric s'engouffre dans la brèche, refait une alliance avec son frère Gontran, attaque l'Austrasie, Sigebert est donc obligé de refaire appel aux troupes barbares d'outre Rhin, mais cette fois ci Thibert va y perdre la vie, ses soldats ayant abandonné le combat, Sigebert contre attaque, prend la vallée de la Seine avec Rouen obligeant Chilpéric à se réfugier à Tournai.
Sigebert est donc grand gagnant des cette guerre fratricide dont il n'est pas à l'origine, il rejoint Brunehaut et ses enfants à Paris, est reconnu finalement  roi de Neustrie par les francs du royaume de Paris, il est prévu la destitution de Chilpéric.
Mais comme toutes les histoires sans fin de cette époque et contre toute attente, deux anciens serviteurs de Frédégonde poignardent Sigebert avant de trouver la mort eux mêmes.
Quand Chilpéric apprend la nouvelle, il quitte Tournai et grand seigneur fait enterrer Sigebert auprès de son père Clotaire 1er.
Il s'empare alors de Paris, fait prisonnière Brunehaut, mais avec de la chance Childebert II son fils de 5 ans est mis à temps à l'abri, les nobles d'Austrasie le proclament roi à Metz, Gontran sera son protecteur et son tuteur.

Siège de Tournai (575)
(Guillaume Crétin, Rouen. Bibliothèque Nationale de France)

Brunehaut (547-613), princesse wisigothe, reine des francs liée à Metz (en cours) 220px-Guillaume_Cr%C3%A9tin_-_Si%C3%A8ge_de_Tournai_%28575%29_-_Assassinat_de_Sigebert_Ier

Règne de Childebert II fils de Sigebert et Brunehaut
Ce couple aura 3 anfants dont un seul fils Chidebert II.
Ce dernier sera intronisé roi à l'âge de 5 ans suite à l'assassinat de son père, il échappera de peu à la mort grâce à son oncle Gontran qui sera son tuteur.
Il est donc bien évident que ce sera sa mère Brunehaut qui assumera l'essentiel du pouvoir jusqu'à sa mort.
Sa majorité sera acquise en première fois à l'âge de 15 ans puis définitivement à l'âge de 17 ans où il héritera de la Bourgogne et de l'Orléanais après avoir été officiellement adopté par son oncle Gontran.
Mort empoisonné à seulement 26 ans explique une carrière militaire courte, allié de Byzance, le roi d'Austrasie mènera campagne contre les lombards italiens et exterminera quasiment tous les Warnes.
Ce que l'on peut retenir de sa courte vie c'est la réforme de la loi salique appelée "décrétion de Childebert" sous l'impulsion de sa mère Brunehaut.
Cette décértion donnera un peu plus de droit aux femmes mais également aux gallo-romains, elle modifiera en profondeur les lois médiévales comme la justice et la police.
Au niveau de la religion, il ouvrira aux moines irlandais le droit de créer deux monastères dans les Vosges et à Luxeuil.
Il laissera deux fils Thibert II et Therry II qui s'entredéchireront pour sa succession, habitude chez les francs.

Règne de Thibert II et Thierry petits-fils de Sigebert et Brunehaut
Thibert reçoit l'Austrasie et Thierry la Burgondie. Brunehaut est chargée de la régence. 
Elle reste d'abord auprès de Thibert à Metz.
Frédégonde lance une offensive, mais elle meurt en 597, ce qui suspend provisoirement les hostilités, Clotaire II n'ayant que 13 ans.
En 596, Brunehaut arrête une attaque avare en payant un tribut.
Mais elle est en butte à l’opposition de l’aristocratie qui finit par la rejeter.

Régence de Burgondie à partir de 601

En 601, Brunehaut se réfugie auprès de Thierry II, roi de Burgondie.
Deux ans plus tard, elle nomme maire du palais Protadius, un fidèle, qui seconde sa volonté de renforcement du pouvoir royal, en particulier à travers l'impôt. Protadius est tué en 605.

Conflit entre Thibert et Thierry (610-612)

L'objet du conflit est l'Alsace, attribuée à Thierry à la mort de Childebert. Thibert élève des revendications et passe à l'offensive en 610.
Après plusieurs péripéties, Thibert est fait prisonnier, puis il est assassiné à Chalon-sur-Saône en 612.
Thierry II, devenu roi d'Austrasie, meurt à Metz en 613, peut-être empoisonné, mais plus probablement de mort naturelle.
Il laisse quatre fils, mais Brunehaut soutient l'avènement sous sa régence d'un seul d'entre eux, Sigebert II, âgé de 12 ans.
Règne et mort de son arrière-petit-fils, Sigebert II
L'accession au trône de Sigebert II se fait ainsi par primogéniture, c'est à dire sans partage du royaume qui aurait dû normalement être divisé en quatre. 
Les trois frères de Sigebert n'étaient pas tondus, ce qui signifiait qu'ils conservaient leur droit théorique au trône.
A 12 ans il détenait l'autorité, Brunehaut lui confia une armée, l'administration quant à elle fut confiée au maire du palais Warnachaire.
Pendant ce temps là, Clotaire II intrigua avec les Grands du royaume de Sigebert II contre Brunehaut, cette dernière, lassée et craignant pour Sigebert et ses frères pris la décision de se débarrasser de lui. 
Elle envoya Sigebert et Warnachaire former une armée en Saxe et en Thuringe mais ce dernier la trahit et fit échouer la mission ayant entendu que la reine avait projeté son assassinat, il fit une alliance avec les Grands de Burgondie tandis que Brunehaut envoyait Sigebert et ses frères accompagnés de troupes burgondes en Austrasie en espérant mater la révolte. 
Mais Clotaire II fit alliance avec les révoltés, la grande bataille eut lieu à Châlons-en-Champagne entre l'armée neustrienne et l'armée d'Austrasie-Burgondie.
Abandonnée par ses armées, Brunehaut s’enfuit dans le Jura suisse, mais rejointe par le connétable de l’armée de Neustrie, Herpon, elle fut arrêtée et livrée à Clotaire.
Warnachaire et ses alliés de Neustrie capturent Sigebert II, Corbus et Mérovée. 
Les membres de la famille royale Sigebert II et Corbus seront mis à mort, Brunehaut subira le même sort peu de temps après.

Le supplice de Brunehaut

Mise à mort de Brunehaut.
(Enluminure des Grandes Chroniques de France de Charles V, vers 1375-1380).
(Paris, BnF, département des manuscrits, ms. Français 2813)
Brunehaut (547-613), princesse wisigothe, reine des francs liée à Metz (en cours) 220px-Supplice_de_Brunehaut

La situation est assez ubuesque, Clotaire a 35 ans, Brunehaut presque 80, elle se présente devant lui munie de tous ses apparats et espère quelque part en sa clémence.
En femme très courageuse, elle a revêtu devant son neveu ses habits royaux, elle tenait à lui rappeler qu'elle était reine et qu'elle n'était devant lui que parce qu'elle était vaincue.
Clovis va lui énumérer les meurtres de nombre de rois durant les trente dernières années de son règne, il lui reproche ceux très frais de Corbon et Sigebert II que lui même venait d'assassiner, il fait la liste de tous ceux de sa propre famille dont elle serait à l'origine de la disparition violente, entre oncle, époux, ses propres enfants, il est relativement simple de la mettre en accusation quand on sait qu'à cette époque là tout se réglait par des meurtres de la famille proche qui pouvait être une menace dans l'ordre de succession au royaume ou dans les partages de terres.
Elle ne lui laissa aucun droit de réponse, Clotaire, fils de Frédégonde appela les leudes à la mise à mort, ce qu'ils acceptèrent tous avec enthousiasme.

Clotaire la fit supplicier pendant trois jours, elle fut livrée à son armée qui exerça tous les supplices possibles à son encontre et pour l'humilier, elle fut promenée dans un premier temps à dos de chameau dans tout le camp exposée à la risée des soldats.
Finalement, elle fut attachée par les cheveux, un bras et une jambe à la queue d’un cheval indompté qui la déchira sur les ronces. 
Elle expira dans ce dernier supplice, c'était la fin d'une reine qui avait gouverné l’Austrasie pendant quarante-neuf ans.
Son corps brisé fut ensuite brûlé et ses restes apportés et enterrés à l’abbaye Saint-Martin d'Autun qu’elle avait fondée à la fin de l’année 613.

Pour autant, il y a une espèce de justice concernant cette fin, c'est cette mort violente qui la fera entrer dans la postérité, on parle encore d'elle, mais plus personne ne parle de Clotaire, cette fin tragique la fera entrer dans la légende.

Sources d'inspiration
- Wikipédia

Jean-Jacques Klein
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